Je parle de l'auto-évaluation institutionnelle, qui a vraiment progressé dans les universités. J'espère que les organismes de recherche, en particulier les grands organismes généralistes, feront le même effort. C'est sans doute plus difficile, parce qu'un exercice d'auto-évaluation est politiquement difficile. Il est difficile de dire qu'on a des points faibles et de les désigner quand on se trouve dans un grand organisme avec des syndicats ou des instances très oppositionnelles...
Pour ce qui est du découpage régional, nous avons récemment été à Besançon, et nous avons bien vu que les liens sont forts et importants entre Bourgogne et Franche-Comté sur le plan universitaire ou sur le plan de la recherche. Il y a des zones où ce sera plus facile parce que les liens sont plus anciens ; il y a sûrement des situations très différentes d'une région à l'autre.