Vous invoquez « un nouveau contrat social », autour de deux mots clé que sont la simplification et la souplesse. Quelles pourraient en être, selon vous, les modalités pratiques ?
Notre ministre de l'économie porte une vision nouvelle des lignes de force de la politique industrielle française. Nous avons, par le passé, raté le coche de la robotisation. Au cours du quinquennat passé, plus de 300 000 emplois industriels ont été supprimés. Et dans la période plus récente, 107 000 encore. Alors que les marchés de demain tourneront inévitablement autour du numérique, l'industrie française ne doit-elle pas, selon vous, miser là-dessus pour retrouver sa vigueur ?