Les secteurs où la représentation n'est pas propre à l'entreprise, mais extérieure, ne s'en plaignent pas : nous n'avons donc pas pris position là-dessus. En revanche, tout ce qui concerne les seuils et le rapprochement des instances de représentation du personnel nous déçoit. Nous aurions voulu voir remonter le seuil pour la constitution d'un comité d'entreprise de 49 à 99 salariés : on en est loin. A quoi bon, dans des entreprises de services comme les nôtres, avoir, en plus du comité d'entreprise, un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ? Le regroupement dans une délégation unique est certes un pas dans la bonne direction, mais qui reste trop timide. Dans nos entreprises, nous sommes dans le dialogue direct avec nos salariés. Tous ces comités l'alourdissent et y introduisent une connotation juridique malvenue.