Monsieur le président, je souhaite d’abord vous dire toute ma satisfaction de voir ce débat préalable à la réunion du Conseil européen se dérouler à un horaire convenable : le nombre des présents montre d’ailleurs qu’il a été bien choisi. Je me félicite aussi de ce que, pour la première fois depuis longtemps, il soit présidé par le président du Sénat. Je vous en remercie.
Le bureau de la commission des affaires européennes aura très certainement l’occasion de s’entretenir avec vous des conditions de travail de notre commission et nous aurons un certain nombre de propositions à vous soumettre.
Monsieur le secrétaire d'État, je veux avant tout vous dire que je partage les points de vue exprimés notamment par nos collègues Yves Pozzo di Borgo et Jean-Claude Requier sur le dialogue avec la Russie. La situation en Ukraine et le conflit à l’Est ne se régleront que par un dialogue apaisé et confiant avec la Russie et non par l’aggravation des sanctions. Telles sont en tout cas les conclusions auxquelles Yves Pozzo di Borgo et moi-même sommes parvenus dans notre rapport.
Ma question porte sur la politique de voisinage.
À la fin du mois de mai s’est tenu à Riga un sommet consacré au partenariat oriental, sommet qui a eu des résultats mitigés. Il est d’ailleurs toujours un peu surprenant de constater que, chaque fois qu’un pays balte assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, systématiquement est organisé un sommet sur le partenariat oriental. Moi, je fais partie de ceux qui trouvent que la politique euro-méditerranéenne est négligée.
Monsieur le secrétaire d’État, je souhaite que la France se batte pour conserver l’actuelle clé de répartition financière, c’est-à-dire un tiers pour le partenariat oriental et deux tiers pour la politique euro-méditerranéenne. À cet égard, il serait important que la France, en tant que pays riverain de la Méditerranée, prenne une initiative forte en faveur de la politique euro-méditerranéenne. Et pourquoi pas en organisant un sommet ?