Il s’agit d’éviter ce qui s’est passé aux États-Unis, où le Congrès a refusé d’octroyer au président américain la Trade Promotion Authority, la TPA, cette capacité à négocier en ayant les mains plus libres, ce que l’on appelait auparavant le fast track. Nous le regrettons, car, si cette situation perdurait, nos propres négociateurs seraient soumis, à chaque étape de la négociation, à des accords partiels du Congrès, lesquels remettraient en cause les positions de négociation obtenues de l’administration américaine lors des rounds sur les différents sujets.
Le vote au Parlement européen a été reporté, mais il devrait intervenir dans les prochaines semaines. Il permettra au Parlement européen de clarifier sa position. Quoi qu’il advienne, je ne crois pas qu’il empêchera la Commission de continuer à négocier, sous le contrôle des gouvernements.
Nous jouerons donc notre rôle, en contrôlant cette négociation.