Monsieur le président, monsieur le président de la commission des affaires européennes, je veux vous remercier d’avoir organisé ce débat, dans ces conditions et à cette heure, ce qui a permis une large participation des membres de la Haute Assemblée.
Comme l’ont souligné plusieurs orateurs, nous sommes dans un moment où l’Europe est mise à l’épreuve, où se pose pour elle la question de savoir quelle va être sa place dans l’Histoire future. Son avenir se joue à travers les réponses qu’elle apportera aux crises qui se déroulent à ses frontières, aux enjeux de la croissance, qui doit revenir, ainsi qu’à travers la cohésion dont elle fera preuve face à des situations comme celles de la Grèce ou de la Grande-Bretagne pour sauvegarder un modèle démocratique et social spécifique dans la mondialisation.
Il s’agissait d’un débat important, à la veille d’un Conseil européen dont l’ordre du jour sera, lui aussi, particulièrement important.