Comme ma collègue Mme Cartron, je suis convaincue de l'intérêt de la langue d'origine pour l'apprentissage du français. C'est ainsi que Mayotte a expérimenté un accueil précoce des enfants à la maternelle afin de développer l'apprentissage progressif de la langue française, en lien avec les intervenants scolaires et les parents. La Guyane développe des méthodes similaires sur son territoire.
Au sujet de la perte de maîtrise de l'écrit par les jeunes, sachez que l'on assiste actuellement, au sein de l'université, à l'émergence d'une demande nouvelle émanant d'étudiants qui, confrontés aux réalités du monde professionnel, expriment un besoin de perfectionnement de leur maîtrise de la langue. Le « projet Voltaire » en est un exemple.