Pour toutes ces raisons, la majorité de notre groupe regrette que le texte que nous allons voter dans quelques instants n’ouvre pas de perspective nouvelle aux patients qui réclament, pour eux-mêmes et pour leurs proches, une fin de vie apaisée et digne.
Aussi, je l’ai dit, les sénateurs du RDSE, à une très large majorité, à l’exception de notre ami et collègue Gilbert Barbier, dont les convictions, qu’il a exprimées en toute honnêteté, au cours des débats, sont connues et respectables, voteront contre cette proposition de loi. Nous le ferons avec conviction car nous savons, les uns et les autres, qu’il faudra continuer à avancer. C’est inéluctable, c’est conforme à la volonté d’une grande majorité de nos citoyens et c’est un devoir d’humanisme.