Monsieur le président, monsieur le président de la commission des affaires sociales, mesdames, messieurs les sénateurs, à l’issue de ce vote, je voudrais vous dire à la fois mes infinis regrets et mon soulagement.
Mes infinis regrets que vous n’ayez pu, au sein de cette assemblée, trouver le chemin d’un rassemblement et d’un large consensus, comme cela a été le cas à l’Assemblée nationale, par de là la diversité des positions de chacun, pour laquelle j’ai pourtant le plus profond respect.
Mes infinis regrets également que, à l’occasion de ce vote et de la discussion qui s’est engagée la semaine dernière, le Sénat, qui s’est illustré dans le passé par de grandes avancées dans le domaine des libertés individuelles, n’ait pas proposé à nos concitoyens d’avancée, et que l’on ait même, au contraire, assisté sur ce texte à des retours en arrière.