Il est fort heureux que cet amendement ait été retiré.
Comme je l’ai dit tout à l’heure en intervenant sur l’article, nous sommes coresponsables du système de l’intermittence. En effet, en tant qu’élus locaux, nous gérons des établissements culturels, des festivals ; nous avons donc très largement recours aux intermittents.
Cela signifie que, au-delà de la solidarité interprofessionnelle, qu’il convient de réaffirmer, nous devons travailler ensemble au financement du spectacle vivant. L’État aussi doit prendre ses responsabilités : régler la question de l’intermittence ne suffira pas. Il faudra se pencher, dans les mois à venir, sur le problème du financement public du spectacle vivant. Que l’on songe aux baisses drastiques qu’a connues, ces deux ou trois dernières années, le budget de la culture, en particulier les crédits affectés au spectacle vivant, et à la réduction des dotations aux collectivités territoriales, qui menace plus encore l’emploi artistique ! Il faut se poser les bonnes questions et trouver de nouveaux mécanismes de financement du spectacle vivant, tout en réformant le système de l’intermittence, afin d’assurer sa viabilité et sa pérennité.
Quoi qu’il en soit, je voulais renvoyer le Gouvernement à ses responsabilités sur ce sujet du financement du spectacle vivant.