Cette rigidité correspond mal à la nature même de l’intermittence, caractérisée par une charge de travail très fluctuante et aléatoire, et est incompatible avec certaines activités, telles que celles des acrobates, des danseuses ou des camerawomen.
En conséquence, si les heures travaillées ne s’inscrivent pas dans les cases prévues par la sécurité sociale, celle-ci n’indemnise pas, et, dans ce cas, l’UNEDIC, lors du réexamen des droits, ne prendra pas en compte les heures de congé de maternité et ne rouvrira pas les droits ! Il s’agit là d’une double peine pour les intermittentes.