Si la commission a supprimé cette disposition introduite par l’Assemblée nationale, ce n’est pas parce qu’elle estime que les femmes ne doivent pas accéder aux mêmes métiers que les hommes ou recevoir la même formation.
Tout simplement, j’estime que la mention selon laquelle l’AFPA « contribue à l’égal accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle et à la promotion de la mixité des métiers » contribue à rabaisser quelque peu cet organisme. Je suis en effet absolument persuadée qu’il s’agit d’une préoccupation permanente de l’AFPA.
En outre, je l’ai dit en commission, si l’on inscrit précisément cette mission dans la loi, en ne mentionnant ni les jeunes ni les personnes plus âgées ou en transition professionnelle, cela sera de nature à interprétation. C’est la raison pour laquelle la commission avait supprimé cette disposition.
Par conséquent, l’avis est défavorable.