Nous avons raison de vouloir inscrire dans les missions de l’AFPA une telle exigence. Nous savons en effet que les femmes accèdent seulement à 12 des 87 familles de métiers répertoriées par l’INSEE. Inscrire cette mention, c’est en faire une priorité et envoyer un message à celles qui doivent accéder à la formation professionnelle, à une époque où l’on n’a jamais eu autant besoin d’accéder à des connaissances et à des qualifications renouvelées. Voilà trente ou quarante ans, on faisait toute sa carrière au sein d’une même entreprise ; nous ne sommes plus dans cette situation ! La question de la reconversion se pose très souvent.
Il existe un mur de verre, mais aussi un plafond de verre. Certaines familles de métiers se féminisent, sans pour autant permettre l’accès aux plus hautes responsabilités. La formation est donc très importante. La question se pose différemment pour les jeunes, les jeunes filles étant également concernées. Le problème des femmes est vraiment celui de l’égalité.