Quant à Suez, que n'a-t-il renforcé son capital au lieu de faire appel à l'État, au travers de Gaz de France, dont les fonds propres, le cash-flow, dégagés au fil des années grâce à une bonne gestion, seront dilués ?
Tout le monde en convient par ailleurs, le futur groupe, loin de devenir d'emblée le géant que l'on nous vante, sera amené à conclure de nouvelles alliances et à augmenter son capital. M. Gérard Longuet, qui connaît bien la vie des entreprises, l'a d'ailleurs compris. C'est la raison pour laquelle il a déposé un amendement visant à abaisser le fameux seuil de participation de l'État, actuellement fixé à 34 %. Notre collègue est dans sa logique, une logique libérale, et il l'assume : il sait que des alliances seront indispensables et qu'il faudra donc procéder à des augmentations de capital. La majorité nous ment sur ce sujet. Le Gouvernement ne dit pas la vérité !