Il présentait malgré tout de nombreux défauts. Il nous exposait notamment à deux risques.
D’une part, ce système aurait pu provoquer une « évaporation des départements ». §C’est d’ailleurs précisément ce que souhaitait M. Balladur – j’étais membre du comité qu’il a présidé –, à qui j’emprunte cette expression : il comptait sur le conseiller territorial pour que les départements s’évaporent dans les régions.
D’autre part, le conseiller territorial aurait pu susciter une « cantonalisation » des régions, et c’est ce risque qui me semblait le plus sérieux à l’époque.