Intervention de Francis Delattre

Commission d'enquête Réalité du détournement du crédit d'impôt recherche — Réunion du 11 mai 2015 à 14h05
Table ronde d'économistes

Photo de Francis DelattreFrancis Delattre, président :

Il est surprenant de considérer qu'un nombre conséquent de pays ont adopté des systèmes proches de celui qui prévaut en France. Chacun recherche le meilleur dispositif possible.

Monsieur Serfati, vous avez considéré que les résultats étaient décevants. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? En effet, l'opinion n'est généralement pas celle-ci. Les effets d'aubaine existent toujours, mais je n'ai pas ce sentiment.

Aujourd'hui, la répartition entre privé et public, qu'il revient aux pouvoirs publics de fixer, est de 60-40. C'est un problème politique, mais la dépense privée irrigue néanmoins le secteur public à hauteur, selon le ministre, à hauteur de 500 millions d'euros. Nous souhaiterions donc que de tels partenariats se développent, tant pour ce qui concerne les grandes institutions, comme le CNRS, que nos universités.

À Los Angeles, au salon des start-ups, la France se classe au deuxième ou troisième rang. On a le sentiment qu'il existe un problème de frontières entre recherche et développement et innovation, les mécanismes d'innovation n'étant pas encore suffisamment régulés.

La parole est à M. Bozio, directeur de l'Institut de politique publique à l'École d'économie de Paris, qui vient de nous rejoindre.

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