Nous avons les mêmes outils sur l'innovation, avec une médiation sur le CIR pour laquelle nous pouvons être saisis par l'administration ou par les PME. Créer un dialogue entre entreprises et administration règle des problèmes tels que le paiement trop lent du CIR ; cela rassure les PME, qui sinon, pourraient préférer ne pas prendre de risque.
Nous avons travaillé avec des cabinets de conseil. En effet, de tels cabinets interviennent dans 25 % des dossiers, part bien plus importante lorsqu'il s'agit des PME, des TPE et des start up. Il y en a des bons et des mauvais... Nous avons ainsi vu fleurir les cabinets peu scrupuleux, pratiquant le démarchage téléphonique, prétendant s'occuper de tout en échange d'une commission de 30 %, fabriquant un dossier formellement parfait, mais qui donnait irrémédiablement lieu à un redressement deux ou trois ans après, assorti d'une pénalité - et bien sûr, la commission n'était pas restituée. Les cabinets amènent parfois au CIR des entreprises qui ne devraient pas s'y intéresser ; et leur exemple malheureux en décourage d'autres, qui seraient éligibles.
La solution nous a semblé être le référencement. Rassemblant tous les acteurs autour de la table - Bercy, ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, fédération de cabinets de conseil, préoccupée par cette image dégradée, associations de PME - nous avons constitué un référentiel de bonnes pratiques et lancé depuis quelques mois un référencement sur une base de test de sept cabinets.