Je n'ai pas seulement présenté l'impact du CIR sur nos activités comme une réduction de coûts. Nos décisions, en matière de recherche, s'inscrivent dans un horizon de long terme. Nous ne mettons pas en place une infrastructure de recherche sur la base d'un budget annuel. Il s'agit de programmes pluriannuels. Chaque année, cet engagement peut être modifié à la marge au regard de l'ensemble de nos projets.
Si je fais abstraction des intérêts du groupe, j'ai l'impression que la pérennité de ce dispositif constitue un élément essentiel de l'attractivité de notre pays pour les activités de recherche. Nous n'avons pas des atouts dans tous les domaines. Nous avons là un atout extrêmement puissant, reconnu à l'international, qui nous permet de maintenir en France un niveau de recherche beaucoup plus élevé que la part « naturelle » de la recherche que nous devrions attirer.
Un groupe comme le nôtre devrait avoir une part de recherche beaucoup plus importante aux États-Unis qu'en France, pour des raisons historiques. La situation est différente parce que nous avons un écosystème favorable, des infrastructures publiques de qualité, des biotechs qui se développent, etc. Le CIR joue aussi un rôle important dans ce paysage.