En matière d'innovation, les difficultés sont identifiées. La première tient à la complexité des procédures. Entre les dispositifs de l'État, ceux de l'Union européenne et ceux des collectivités locales, nombreux, l'enchevêtrement est effroyable. Et le CIR vient ajouter une complexité supplémentaire. Je ne veux pas dire par là qu'il faudrait y mettre fin, car il occupe désormais une place importante dans le financement de la recherche des entreprises, mais qu'il serait bon de simplifier la déclaration.
La deuxième difficulté tient à l'accompagnement, indispensable pour les entreprises, et qui manque encore d'étoffe. Nous travaillons, à Bpifrance, à rechercher des solutions. La troisième difficulté, enfin, se rapporte au financement. Le CIR opère sur un périmètre bien délimité par le manuel de Frascati et strictement encadré par les instructions du ministère de la recherche, ce qui est une bonne chose. Mais il faudrait l'accompagner d'autres dispositifs, d'aide à la phase de mise sur le marché et à l'international.