La stratégie de Lisbonne, qui visait à affecter 3 % du PIB de l'Union européenne à la recherche, pouvait encourir le reproche de ne faire que sanctifier un chiffre, d'autant que le pourcentage de l'effort de recherche varie considérablement selon les secteurs industriels - autour de 20 % dans la microélectronique ou le médicament, 7 % à 8 % dans l'aéronautique, 4 % à 5 % dans l'automobile, 1 % dans l'agroalimentaire, 0,5 % dans le bâtiment. Mais c'est oublier qu'elle traduisait par-là la conviction que l'avenir est du côté des secteurs à forte intensité de R&D, parce qu'ils sont porteurs d'innovation et de création d'emplois.
On sait que l'implantation des start up est déterminante dans la répartition des implantations des entreprises. Le CIR joue un rôle très important pour elles. Il représente une aide de départ qui fixe l'implantation de l'entreprise et renforce les écosystèmes. Or, la plupart des start up qui se développent sont rachetées.