La France a été la première à poser le respect de la démocratie comme principe.
De la même façon, nous devons respecter la démocratie, telle qu’elle se manifestera par le biais d’un référendum qui permettra aux Grecs, en répondant par « oui » ou par « non » à une question dont l’énoncé n’est pas aussi simple que vous l’avez déclaré, monsieur le sénateur, d’exprimer leur choix sur le processus actuel de négociations.
Le second principe que nous appliquons, c’est celui du dialogue. Jusqu’au bout – jusqu’à hier après-midi –, la France a été à l’initiative, avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, pour trouver un accord politique permettant à la Grèce, d’une part, à l’Europe avec la Grèce, d’autre part, de parvenir à une bonne solution.
Hier après-midi, le Premier ministre grec a réaffirmé sa décision d’organiser un référendum. C’est son droit. Il a réaffirmé son appel à voter « non ». C’est son droit. Toutefois, comprenez bien, monsieur le sénateur, que, dans ce cadre-là, il ne soit plus possible de discuter de quoi que ce soit pour trouver un accord d’ici à dimanche prochain !