Effectivement, la Commission européenne a publié lundi dernier les résultats du premier appel à projets sur le mécanisme pour l’interconnexion en Europe, dit « MIE ». C’est un projet global de 13, 1 milliards d’euros de subventions accordées par l’Union européenne.
La France est, avec 1, 76 milliard d’euros, le premier pays bénéficiaire de ces crédits européens sur la période 2016-2020. Je salue la confiance que nous témoigne l’Europe, en particulier sur deux projets très importants que vous avez cités : le Lyon-Turin et le canal Seine-Nord Europe se voient chacun attribuer une subvention de 40 % des travaux. C’est le résultat de notre travail patient et résolu, grâce, notamment, à l’action du Premier ministre, qui a relancé ces deux grands projets au cours de l’année 2014.
Par cette action, l’Europe accompagnera la politique des transports du Gouvernement, qui est résolument orientée vers le report modal et la responsabilité budgétaire. Parmi les projets bénéficiaires de subventions, on retrouve ceux qui visent à améliorer l’axe Seine, comme la ligne Serqueux-Gisors, l’approfondissement du chenal du port de Rouen, la résorption de goulets d’étranglement du réseau ferroviaire comme les nœuds de Strasbourg et de Mulhouse, mais aussi les lignes du Grand Paris Express.
En outre, les nouvelles mobilités ne sont pas en reste, car de nombreux projets visent à encourager la mobilité électrique et les transports intelligents.
Le Gouvernement travaille depuis un an sur l’ensemble de ces dossiers. C’est un succès pour la France que de voir ces nombreux projets retenus. Ils permettront de construire une Europe intégrée, reliant ses territoires grâce à des corridors performants et durables. Le Gouvernement restera mobilisé, car un second appel à projets sera lancé à l’automne 2015.
L’Europe concrétise ainsi son action sur les transports d’une manière visible et responsable. Elle accompagnera la France dans la construction d’un réseau fort et d’un secteur de l’économie, celui des infrastructures. Cela contribuera très positivement au développement de la croissance de notre pays.
Au moment où la critique de l’Europe nourrit le populisme d’extrême droite, je suis heureux de rappeler que l’Europe est aussi la construction d’un avenir commun.