L'évolution des conservatoires a eu d'heureuses conséquences, comme la diversification des formations et des publics. Ils sont devenus des acteurs de la politique de la ville à part entière. Comme élue de Melun, j'ai pu constater combien l'ouverture sociologique du conservatoire contribuait au resserrement du lien social. Cependant, je ne peux que me faire l'écho des inquiétudes exprimées face à la baisse des dotations aux collectivités locales. Quelles marges du côté de la participation financière des usagers, sachant que si l'inscription moyenne d'un élève avoisine 300 euros, le coût global pour la collectivité approche plutôt les 2 000 euros ? J'indique, enfin, que l'intégration de la filière musicale au sein des établissements de l'Éducation nationale existe déjà, à l'instar des classes-orchestres qui sont un réel succès.