Le décrochage à l'adolescence se constate dans toutes les activités extrascolaires, pas seulement dans les conservatoires : voyez ce qu'il en est dans le sport par exemple...
Il nous manque aujourd'hui un schéma directeur du ministère de la culture, pour homogénéiser les cursus entre tous les établissements, comme cela se fait pour l'Éducation nationale. Avec les élèves décrocheurs, le schéma d'orientation prévoyait bien un parcours personnalisé, proposant un panel d'ateliers. Aujourd'hui, la danse orientale et le hip hop sont enseignés dans des dizaines de conservatoires, c'est devenu très commun.
La question des enfants des quartiers défavorisés se pose constamment et nous leur proposons, à raison de trois fois par semaine, des séances d'orchestre à l'école. Nous assurons « l'élitaire pour tous », les conservatoires ont changé, il faut le faire savoir ! Les élèves en troisième cycle d'enseignement professionnel initial (CEPI) côtoient des jeunes danseurs de hip hop et nous passons des conventions avec les maisons de quartiers pour lancer des projets pédagogiques communs.