La précarité de la situation des enseignants artistes démotive beaucoup de jeunes. Or, la dynamique des conservatoires implique une réelle politique des ressources humaines qui assure des parcours professionnels suffisamment stables.
Une remarque, ensuite : si les enseignements artistiques se trouvent dans le code de l'enseignement, pourquoi l'État se désengage-t-il à ce point des conservatoires ?
La formation des différents enseignements artistiques peut s'avérer clivante et inadaptée aux nouvelles missions assurées par les conservatoires, il faut y travailler, pour mieux adapter au changement.
Les conservatoires s'ouvrent toujours plus à l'éducation artistique et culturelle, ils le font depuis longtemps - même si cette ouverture ne représente pas plus de 15 % de l'activité dans mon conservatoire, par exemple. Cependant, si le partenariat se consolide - nous sommes pôle ressource du parcours de formation artistique, tel qu'affirmé par la loi sur la refondation de l'école : nous nous impliquons, mais l'Éducation nationale ne nous apporte aucun moyen. Cet exemple souligne les limites de l'ouverture à de nouveaux publics dont les crédits des collectivités territoriales assurent le financement.