Intervention de Jacques-Bernard Magner

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 8 juillet 2015 à 9h00

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

Je ne reviendrai pas sur ce qui a déjà été dit au sein de la commission d'enquête ; la présidente a tout à fait raison, il ne s'agit pas de raviver ce débat.

Le rapporteur nous fait part de fragilités que nous connaissons déjà et qui pour beaucoup trouvent leur origine dans les politiques éducatives qui ont été menées ces dix dernières années. C'est le cas notamment de la formation des enseignants, de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, des moyens de remplacement ou encore de la baisse des heures d'enseignement dans le primaire du fait du passage à la semaine de quatre jours. Je rappellerai d'ailleurs que ce n'est pas la gauche qui a étouffé le rapport de Jean-Pierre Obin.

Qui, ici, peut soutenir que certaines des propositions que vous faites ne sont pas des provocations ? C'est le cas notamment de la création d'établissements pour élèves perturbateurs, assurément un moyen de ségrégation sociale, ou encore le retour de la loi Ciotti, qui avait fait la preuve de son inefficacité et qui avait été abrogée par la précédente majorité sénatoriale. Vous nous proposez un triptyque pour nous inacceptable : la répression, la sanction et la coercition.

De plus, le ministère a déjà pris de nombreuses mesures, qui vont pour beaucoup dans le sens de celles que vous prônez, mais qui ne peuvent donner leur plein effet en quelques mois. Vos autres propositions ne nous conviennent absolument pas.

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