La commission d'enquête aurait gagné à s'interroger sur le bien-fondé de l'organisation de la minute de silence et de ses modalités. Vous avez dénombré plus de quatre cents incidents : il y a soixante-quatre mille établissements, ne dramatisons pas ! Elle aurait également dû réfléchir sur les causes des phénomènes sur lesquels elle enquête : pourquoi une partie de la jeunesse est-elle en rupture de ban avec les institutions de la République, dont l'école? Comment l'école fait-elle vivre concrètement les valeurs de la République et comment la République traite-t-elle les élèves ?
Je ne partage pas du tout vos propositions. Il est étonnant de lire que vous proposez de restaurer la formation des enseignants, provenant d'une formation politique qui l'a supprimée.