En premier lieu, à force de sacraliser ce que l’on appelle la voix du peuple grec, on a oublié les conditions de cette consultation populaire. Le secrétaire général du Conseil de l’Europe – qui n’a rien à voir avec les institutions de l’Union européenne – a formulé un certain nombre de remarques relatives à la précipitation avec laquelle elle a été organisée.
Quel aurait été le résultat du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, mes chers collègues, si le peuple de France n’avait disposé que d’une seule semaine de réflexion ?