Par ailleurs, il n’est pas possible que la Grèce soit un exemple à part pour les pays européens qui ont respecté les contraintes, car ceux-ci ne le comprendraient pas. Encore aujourd’hui, le Portugal, au prix de sérieux efforts demandés à sa population, vient de rembourser 2 milliards d’euros au FMI, après 6, 6 milliards d’euros en mars.
Nous considérons que la Grèce doit respecter les engagements qu’elle a pris, que la Grèce, dans une vision historique et géopolitique, ne peut être hors de l’Europe – qu’il ne faut pas forcément confondre avec la zone euro. Si la Grèce devait abandonner l’euro pour préserver l’avenir, nous devrions l’aider à le faire dans des conditions acceptables quant à la restructuration de sa dette.
Monsieur le ministre des affaires étrangères, pour nous, la solidarité ne saurait jamais exclure la fermeté.