Parallèlement, l’effort de recherche pour une génération de drones MALE, à l’horizon 2025, se poursuit : en mai dernier, l’Allemagne, l’Italie et la France sont convenues d’une étude d’environ deux ans pour déterminer les besoins opérationnels et élaborer un prototype. Le contrat serait de l’ordre de 60 millions d’euros, partagés entre les trois pays partenaires.
Monsieur le ministre, selon vous, quand ce contrat pourra-t-il prendre forme ?
Je note que l’actualisation de la programmation militaire tient également compte des avancées réalisées en ce qui concerne les drones tactiques.
Le programme « système de drones tactiques », SDT, se poursuit en vue de remplacer, à l’horizon 2017, les équipements en service dans l’armée de terre. L’installation de drones tactiques sur des bâtiments de la marine est aussi envisagée, notamment pour les futures frégates de taille intermédiaire.
Je conclurai en évoquant les risques liés à l’utilisation de mini-drones, récemment apparus avec les survols illégaux d’installations sensibles. Même si la menace n’est pas avérée, elle est potentielle pour les activités de défense. L’actualisation de la programmation militaire les prend en compte puisqu’il est expressément prévu qu’une première réponse sera mise en place avant la fin de l’année, avec l’achat de moyens existants, afin de détecter ces mini-drones et, éventuellement, d’en prendre le contrôle ou de les détruire.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le calendrier de ces acquisitions ?
Après avoir abordé ces aspects touchant à l’espace et aux drones, que je suis plus particulièrement au sein du programme 146, je voudrais dire de manière plus générale que cette actualisation de la programmation militaire, dans la mesure où elle renforce les moyens de défense, va dans le bon sens en inversant la tendance. Encore faudra-t-il que les promesses soient tenues et que les reports de charges soient maîtrisés. Pour s’en assurer, la commission, sous l’impulsion de son président Jean-Pierre Raffarin, a introduit dans le projet de loi plusieurs clauses de sauvegarde. C’est fort de ces assurances que, avec mes collègues du groupe Les Républicains, je voterai ce texte.