Et, au cours de cette lecture, personne n’a changé d’avis. Si je suis intervenu ce matin, c’est parce que vous n’avez pas su saisir, chers collègues de la droite sénatoriale, le compromis qui vous était proposé en première lecture. (M. Jean-François Husson le conteste.)
Un acte politique, que vous devez assumer totalement, a en effet été posé par votre président de groupe, lequel a refusé d’accepter le consensus auquel nous étions parvenus avec Mme la ministre, M. Poniatowski et M. Lenoir. Dont acte. Ce n’est d’ailleurs pas grave...
Nous sommes en nouvelle lecture et nous devons faire attention à ce que nous disons. Les socialistes pensent que le nucléaire est une filière d’avenir et ne sont pas favorables à une sortie du nucléaire, contrairement au groupe écologiste. Je regrette donc, mes chers collègues, que vous évoquiez en séance la fermeture de vingt-trois réacteurs.