Je suis profondément inquiet, car le fait de persister dans cette voie des prix bas conduit inévitablement nos entreprises de transformation de l’agroalimentaire à fermer leurs portes ; malheureusement, le résultat est déjà là, puisque ces entreprises ont perdu 44 000 emplois en dix ans.
Nous le savons, ce sont les très fortes pressions sur les prix exercées par les GMS sur les entreprises de transformation lors du référencement qui conduisent ces dernières, n’ayant plus le choix, à exercer à leur tour d’aussi fortes pressions sur les producteurs. En résulte le très fort malaise actuel de nos élevages. Or à l’évidence, avec ces accords entre les quatre principales centrales d’achat, ce phénomène risque de s’accentuer encore davantage.