Un autre reproche s’attachait au calendrier : la réforme aurait été précipitée.
Si ce texte est adopté ce soir, il nous aura fallu deux ans pour mener à bien les trois réformes : la loi MAPTAM, la carte des régions et la loi NOTRe. Qu’aurait pu apporter une prolongation du débat ? Les enjeux auraient-ils été différents ? Les points de vue se seraient-ils rapprochés ? Les départementalistes auraient-ils cédé aux régionalistes, ou l’inverse ? Rien n’est moins sûr.
L’avenir de chaque échelon territorial est le plus souvent envisagé par chacun d’entre nous à travers le prisme de la collectivité dans laquelle on se place, souvent celle au sein de laquelle on est élu.