Je salue ce rapport qui retrace l'évolution en cours. N'oublions pas que les ÉSPÉ sont encore de création récente.
Versailles, académie la plus importante de France, comprend cinq universités qui défendent leurs intérêts propres. Elles s'étaient réparties les moyens de l'IUFM et dispensaient des formations de grande qualité aux futurs enseignants. Elles éprouvent aujourd'hui des difficultés à mutualiser leurs moyens, leurs compétences, leurs missions dans le seul intérêt de l'ÉSPÉ. Après avoir connu trois directeurs successifs, la situation se stabilise et une culture commune se met en place entre le milieu universitaire et les praticiens de terrain. Après une période de résistance, le rapprochement des deux milieux est donc en marche. Chaque stagiaire est suivi par deux tuteurs, l'un académique et l'autre de terrain. La culture non formelle et l'éducation populaire sont également prises en compte dans ces formations.
L'université de Cergy-Pontoise, maison mère de l'ÉSPÉ, avait créé un institut de l'éducation. Elle est en train d'intégrer cet institut dans l'ÉSPÉ, considérant que la recherche doit avoir lieu en son sein.
A la prochaine rentrée, un stage d'observation de quinze jours sera proposé aux étudiants pour éviter une immersion trop brutale dans le milieu scolaire.
Je suis confiante dans l'avenir, d'autant que les rectorats ont accordé des moyens suffisants.