Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, l’attente de nos concitoyens en matière de logement est très importante, et le marché de l’immobilier est un marché tout à fait particulier, qui obéit à sa logique propre.
On pourrait aisément caricaturer la situation, en partant du constat suivant : d’un côté, des logements sont vacants, de l’autre, des personnes vivent dans la rue ; il suffirait donc de résoudre l’équation en plaçant les secondes dans les premiers ! Cette caricature survit, me semble-t-il, grâce aux coups médiatiques et à quelques caméras braquées sur des situations extrêmes, mais elle ne me semble pas correspondre à une réalité, au moins sur le plan quantitatif.