Je relève également qu'il n'y a aucune femme parmi nos invités.
Je ne m'étendrai pas sur le contrat spécifique, question sur laquelle je me sens incompétent. Je m'interroge, en revanche, sur la question des moyens financiers. Quand je vois ce que sont ceux de certaines fédérations, je suis ahuri de constater que des sportifs de haut niveau puissent se retrouver à la rue du jour au lendemain. Quand je vois à quelle hauteur les droits télévisuels sont négociés, je comprends mal qu'une partie n'en soit pas versée à une caisse de garantie. Ce n'est pas tant la mise au placard qui me choque - cela existe dans tous les métiers - que l'absence d'un filet de sécurité. Pourtant, les solutions ne manquent pas. Voyez le montant des transferts : si l'on en affectait ne serait-ce que 1 % à une caisse de garantie, on résoudrait bien des problèmes. Quand les Français sont informés du désordre qui règne dans certaines fédérations, ils ne comprennent pas que des joueurs soient abandonnés à leur sort. Combien de fois n'ai-je pas reçu dans mon bureau de maire un joueur de football cherchant désespérément du travail ? Une caisse de garantie permettrait à ces jeunes, qui font l'honneur de notre pays grâce à un choix de vie très difficile, de se sortir d'affaire.