Nous le savons, il y a des risques, mais ceux-ci doivent être analysés si l’on veut les éviter.
Je relève deux écueils possibles sur la route de la société des écrans qui se construit jour après jour et dans laquelle nous voulons insuffler un esprit républicain.
Le premier consiste à considérer – et cela apparaît de manière récurrente, monsieur Assouline, dans votre pensée philosophique et politique – que la doctrine peut tout. Or, à mon sens, plus on s’enferme dans une doctrine, plus on est autoritaire et, par conséquent, moins on permet à la liberté de s’exprimer.
Je n’irai pas jusqu’à rappeler les exemples historiques douloureux du XXe siècle.