Intervention de Michel Thiollière

Réunion du 17 novembre 2009 à 14h30
Concentration dans le secteur des médias — Rejet d'une proposition de loi

Photo de Michel ThiollièreMichel Thiollière, rapporteur :

Il faut un grand service public de l’information. Nous l’avons encore amélioré cette année.

Il faut des médias privés, libres, indépendants et nombreux. Nous les aidons, et le CSA, notamment, leur permet d’exister à travers sa mission de régulation.

Il faut former les professionnels, mais aussi les jeunes à l’école, afin d’éveiller leur sens critique.

Il faut que nous, parlementaires, nous agissions et que nous exercions une forme de vigilance républicaine afin que les médias soient toujours libres et indépendants.

Il faut, enfin, de la transparence et la confrontation des idées.

Sachant que nous partageons tous ces objectifs d’indépendance, de liberté et de diversité, je voudrais rappeler que nous, législateur, avons fait œuvre utile pour aller dans le sens de l’indépendance, de la liberté, de la diversité : la TNT partout sur le territoire, le groupe France Télévisions, Radio France, Arte, la radio numérique, sans oublier une presse, dont les états généraux se sont déroulés cette année, qui va elle aussi se réformer pour être encore plus proche des souhaits de nos concitoyens et des valeurs que nous défendons.

La question que vous posez est certes légitime, mais vous y apportez une réponse réductrice, qui détruirait ce à quoi nous sommes attachés. C’est la raison pour laquelle, à cette société de défiance et de raréfaction de l’offre que vous appelez, je voudrais répondre par la confiance, une offre élargie et le respect envers les professionnels ainsi qu’envers nos concitoyens.

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