C'est une crise structurelle, et non conjoncturelle, avec 28 millions d'hectares pour 380 000 exploitations, 280 000 demain, soit 100 hectares par exploitation. En comparaison, les États-Unis représentent 375 millions d'hectares, le Brésil 300 millions pour 140 millions seulement en Europe.
Nous ne sommes pas allés assez loin en 2010 dans la contractualisation. C'est une bonne idée que d'associer les distributeurs. Toutes les exploitations importantes en France fonctionnent au prix réel. Les prix moyens indicatifs de l'année N-1 pourraient servir à calculer un revenu digne pour les agriculteurs. L'entreprise agricole fait face à des risques particuliers : pourquoi ne pas prendre en compte le modèle américain ? Sans cela, comment conquerrons-nous des marchés internationaux ? Je sais qu'il n'est pas d'actualité, même si nous pouvons prévoir des provisions pour aléas. Pourtant, je reste convaincu que c'est la solution.