La responsabilité du consommateur est essentielle ; c'est la clé, pour la valorisation des produits bruts. Il est donc temps de mettre le consommateur dans la boucle de la réflexion : il doit privilégier les produits français, même si nous devons continuer à exporter. L'étiquetage est un atout, mais trop de labels, de qualité, d'origine forment une jungle dans laquelle le consommateur se perd. Nous devons les clarifier. Quel est votre sentiment sur la guerre des prix entre distributeurs ? Il y a quelques années, la comparaison des prix entre distributeurs, sur les produits frais, était interdite. Or cela tire les prix vers le bas. Même si ce n'est pas très libéral, ne peut-on pas revenir à ce système ?
Il faut sécuriser les investissements. Nous devons pour cela au minimum établir un moratoire sur les normes. Vous avez parlé d'une possible levée de l'embargo russe sur la viande porcine : quid des autres produits ?