De nombreuses problématiques pourraient être abordées, telles celle particulière de la violence faite aux femmes handicapées, mais je voudrais insister sur les objectifs d'équité, de proximité et de simplification des lois sur le handicap.
S'agissant de la proximité, le fait que les questions liées au handicap aient été confiées aux départements est plutôt une bonne chose. Je regrette cependant que l'évaluation de l'action des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), dont l'action doit être saluée, n'ait pas été effectuée.
Pour le reste, le dialogue ne consiste pas à sommer administrativement la personne handicapée de faire connaître « un projet de vie », mais plutôt à instaurer une véritable écoute pour l'aider à s'accomplir dans toute la mesure du possible.
Lorsque j'étais directeur général de l'UNAPEI, j'étais souvent frappé par l'impossibilité qu'avaient les personnes handicapées à admettre l'inéquité à laquelle elles se trouvaient confrontées quotidiennement.
Je ne ferais qu'évoquer les objectifs de simplification des démarches, car nous savons tous que nous sommes, non pas « très loin du compte », mais « en dessous de tout ».
Nous devrons aussi nous pencher sur la question de la capacité juridique des personnes handicapées : nous sommes, pour l'heure, en deçà des prescriptions de la Convention internationale.
En résumé, nous devons éviter les approches idéologiques pour trouver des réponses adaptées, évolutives et durables.