Je n'ai pas le sentiment qu'un tel taux soit problématique.
En effet, madame Bouchoux, la crise sociale a un aspect multifactoriel. Je prends ma part de responsabilité. Il est vrai que j'ai un profil inhabituel par rapport à mes prédécesseurs, de par mon âge et mon parcours : je ne suis pas haut fonctionnaire, je viens de l'entreprise, j'ai travaillé dans l'industrie musicale puis à Canal+ avant de travailler pour l'État. Généralement, on fait plutôt le chemin inverse, de la fonction publique vers le privé - et rarement par amour du service public. Sans doute dois-je faire évoluer mon style, être plus expansif... J'ai choisi Radio France car c'est un groupe unique, sans équivalent au monde, pas même la BBC. Voyez le formidable succès d'audience de France Inter, la diversité, la qualité de ce qui y est produit. Une chaîne comme FIP devrait disposer de davantage de fréquences. Je pourrais citer toutes nos chaînes... Bref, on ne va pas travailler à Radio France par hasard. J'ai rédigé personnellement mon projet, et je ne lâcherai pas le gant car j'ai véritablement envie de porter une ambition, avec l'ensemble des collaborateurs, pour cette belle entreprise.