Intervention de Guy Fischer

Réunion du 1er mars 2006 à 21h30
Égalité des chances — Article 4 bis

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

au sein des instances de gestion des centres de formation d'apprentis comme dans les entreprises où ils peuvent être affectés.

La nature des diplômes préparés dans le cadre du contrat explique sans doute également l'évolution du secteur de l'apprentissage.

En 1992, principale année marquant la désaffection plus ou moins réelle des jeunes à l'égard de ces modalités de formation, 90, 8 % des contrats concernaient la préparation d'un CAP ou d'un BEP.

Aujourd'hui, un cinquième des contrats d'apprentissage conduit à un diplôme du type du baccalauréat professionnel ou du brevet professionnel - une étape a donc été franchie de manière très nette entre, d'une part, le CAP, le BEP et, d'autre part, le baccalauréat -, et un huitième des contrats mène à un diplôme qui sanctionne deux années d'études après le baccalauréat.

Le développement souhaité de l'apprentissage dans les plus grandes entreprises risque fort d'accroître encore la part respective de ces diplômes dans le contenu des contrats qui seront passés.

Signe qui ne trompe pas, certains contrats sont signés pour des durées inférieures à deux ans, c'est-à-dire qu'ils permettent de compléter la formation initiale des jeunes concernés sur une durée plus courte. Leur nombre est en augmentation.

En effet, en 1992, 22, 4 % des contrats couraient sur une durée inférieure à deux ans. En 2004, cette proportion est passée à 38, 7 % ; elle est probablement appelée à connaître une nouvelle progression dans les années à venir.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion