Je tiens tout d'abord à remercier nos trois invités qui, par leurs parcours respectifs, témoignent de la capacité de la France à porter de grands projets. Ils sont également le symbole de la place qui est faite au monde sportif dans le pilotage de ce projet et je m'en réjouis.
Je ne reviendrai pas sur tous les aspects de ce projet de candidature de Paris (médiatique, économique, social, sociétal, d'aménagement du territoire), le président Lapasset l'a très bien fait dans sa présentation liminaire. Je souhaite néanmoins approfondir notre débat en vous posant cinq questions :
- Quels sont aujourd'hui les atouts de la France dans le nécessaire travail de « lobbying » auprès des décideurs du monde sportif international ?
- La relative modicité de notre budget n'est-elle pas un handicap pour notre candidature au regard des budgets annoncés par certains de nos concurrents ?
- Vous avez prévu un budget de 60 millions d'euros sur deux ans pour la préparation de la candidature de Paris financé à parts égales par les secteurs public, privé et « participatif ». Pouvez-vous nous apporter des précisions sur ces sources de financement ?
- Ma quatrième question s'adresse plus particulièrement à Mme Assmann et à M. Estanguet : Quelle est la place réelle du mouvement sportif dans le portage de ce projet de candidature parisienne ?
- La commission de la culture du Sénat a eu l'occasion de recevoir les présidents des fédérations françaises de handball et de basketball ; ils sont en attente d'un équipement de qualité pour pouvoir organiser des compétitions de niveau international ; au-delà du projet de piscine olympique que vous avez déjà évoqué, avez-vous d'autres projets de construction de grands équipements ?