S'agissant de l'impératif environnemental, tous les équipements pérennes, c'est-à-dire sur ce qui est « hors COJO », devront faire l'objet d'un business plan détaillé et d'une utilisation post-olympique, avec un certain nombre de partenaires et d'opérateurs qui devront s'engager sur les équipements sportifs, les équipements publics ou d'autres équipements privés. Tout équipement devra être envisagé dans la perspective d'une utilisation de long terme. Les sites temporaires seraient financés par le COJO. C'est un équilibre à trouver. Les Jeux sont une sorte de déclencheur à tout niveau. Par rapport au rayonnement des JO hors du territoire francilien, il existe un festival, des olympiades culturelles qui commencent quatre ans avant les Jeux et qui organisent toutes sortes d'activités culturelles en lien avec les Jeux. Ainsi à Londres, 70 live sites ont été mis en place, le relais de la flamme a été très suivi et beaucoup d'autres initiatives ont vu le jour. Il est impératif de donner aux différentes fédérations sportives des capacités d'entraînement préalables, de se familiariser avec le décalage horaire, la nourriture, le climat... Londres avait identifié plus de 600 sites, labellisés « site olympique » pour que les différentes délégations puissent se rendre sur place avant les Jeux afin de s'entraîner. Un appel d'offres va être lancé pour accueillir les épreuves de voile auprès des villes et territoires du littoral. Pour les matchs de foot, nous allons rechercher plusieurs stades sur un territoire plus large que l'Ile-de-France.