Sur la question de la transparence au CIO, j'entends bien les critiques et les réserves. Je suis membre du CIO depuis deux ans et je peux vous dire que cette instance se renouvelle beaucoup : plus de la moitié des membres présents pour l'attribution des JO de 2012 auront changé pour l'attribution des JO de 2024.
Les membres du CIO sont élus. J'ai été élu par les représentants des athlètes. C'est une organisation très professionnelle dans le sens où elle a réussi à bâtir ce produit que sont les Jeux et qui fascine des millions d'individus, près de quatre milliards de personnes ont regardé les JO de Londres. C'est un produit que l'on doit renouveler. Rien n'est acquis. De nouveaux sports sont intégrés et d'autres sortent.
Notre projet devra être très pointilleux et bien expliquer notre démarche sur le plan des investissements en infrastructures lourdes et corriger les erreurs qui ont pu se produire dans le passé, dans certaines villes. Il nous faudra apporter des garanties sur notre modèle de gestion post JO.
Sur l'aspect temporaire, l'organisation pendant la période des Jeux est financée par la recette marketing, la billetterie et les droits audiovisuels.
Pour votre information, 92 % des recettes du CIO sont reversées au mouvement sportif international. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) reçoit plusieurs millions d'euros pour organiser la pratique du sport en France. Les fédérations internationales reçoivent également de l'argent du CIO pour financer le sport mondial.
Le CIO redistribue tous ses bénéfices. L'attribution des Jeux se fait dans la transparence.