Météo-France, dont vous avez rappelé qu'il est notre patrimoine commun, est en danger. Un taux de non remplacement de huit départs sur dix, c'est du jamais vu ! Or, ce patrimoine commun est d'une utilité indiscutable en matière de sécurité civile. Votre premier client étant l'État, il est normal qu'il rémunère justement le service qu'il demande à Météo-France.
Vous avez cité les principales professions qui bénéficient de vos services, parmi lesquelles l'aéronautique, mais il en est une multitude d'autres, qui ont bénéficié des progrès considérables réalisés depuis vingt ans. Je pense notamment à l'agriculture. Il existe déjà une redevance : ne pourrait-on imaginer que les secteurs bénéficiaires acquittent aussi leur écot ?
On oublie souvent, à côté de l'aéronautique civile, l'aéronautique militaire. Existe-t-il encore des doublons entre les services de Météo-France et ceux des bases aériennes ?