Les principales études menées montrent que le niveau des frais d'inscription est sans lien avec l'assiduité des étudiants. Celle-ci est en revanche fortement corrélée à l'efficacité du dispositif d'orientation : un certain nombre d'étudiants, présents dans des filières excédentaires (STAPS, droit, psychologie) sont en effet dans une position d'« attente » par rapport à leur orientation.
Un système dans lequel l'engagement de l'Etat bénéficie plus aux catégories aisées n'est pas socialement juste. Or une étude de l'OCDE a montré qu'une hausse des frais d'inscription, même minime, avait un effet dissuasif sur les ménages les moins aisés.