À mon tour, je voudrais dire le plaisir que j'ai eu à vous entendre associer la notion d'éducation à celle d'investissement plutôt que d'évoquer celles de coût ou de déficit.
Votre analyse relative à l'absentéisme révèle le problème en arrière-plan d'étudiants mal orientés ou en attente d'orientation.
Vous avez pointé les inégalités sociales. Elles s'installent dès le collège et deviennent flagrantes au niveau de l'université. Les inégalités entre garçons et filles y sont encore plus criantes, en particulier dans certaines filières. Un travail est nécessaire pour gommer les stéréotypes et changer le regard que, malheureusement, les enseignants eux-mêmes véhiculent quand il s'agit d'orienter les filles. Des écarts notables apparaissent dans le cursus universitaire entre garçons et filles. A résultat égal, s'agissant de son orientation et de son avenir, le regard porté sur un garçon est toujours plus positif. Des actions commencent à se mettre en place. Quelle est votre analyse de cette question ?
Le déficit de bacheliers professionnels dans l'enseignement supérieur constitue une autre discrimination. Il conviendrait de mettre en place une passerelle pour qu'ils puissent s'inscrire dans un parcours de réussite. Quand vous préconisez une orientation dans des filières où l'étudiant a des chances de réussir, comme évaluez-vous ces chances de réussite ?