Je suis frappée de constater que la question du rapport des jeunes à la formation et au métier n'ait pas été abordée. Vous avez mis l'accent sur la sécurisation du parcours des étudiants. L'université manque d'outils pour repérer les « décrocheurs » de première année et identifier les raisons de leur décrochage.
Nous éprouvons également des difficultés à anticiper sur les métiers de demain et à les rendre attractifs. La France manque de scientifiques. Il faut agir dans ce domaine.
La vie étudiante, les questions du logement, de mobilité, etc... représentent un autre sujet de préoccupation. Je suis frappée, à Rennes, par exemple, de constater qu'avec la fermeture des campus le week-end, et, par conséquent, des bibliothèques universitaires, les étudiants viennent travailler dans la bibliothèque du centre-ville qui possède tous les équipements, y compris informatiques, dont ils ont besoin. Dans quelle mesure le plan national de vie étudiante mettra-t-il en place les conditions de réussite, notamment pour ceux qui ne rentrent pas dans leur famille le week-end et, d'une manière générale, pour ceux qui ont de moindres moyens financiers ? Le bien-être des étudiants dans nos territoires est aussi un facteur de réussite.